Ubuntu : La pensée et la représentation de soi.

Il est entendu, depuis longtemps, que philosopher consiste à rechercher la sagesse à travers un exercice qu’on appelle « interrogation ». Globalement, pour le monde occidental, René Descartes est le modèle de cette forme de philosophie[1] avec la mise en valeur du doute et l’émergence du cogito. Dire cela, ce n’est pas oublier que chez Socrate la démarche philosophique se caractérisait déjà par l’interrogation. Dans cette réflexion, je voudrais prendre en considération l’émergence d’une autre expérience de la pensée et de la philosophie, qui ne se réduit pas à l’exercice discursif et qui prend en compte la légitimité pour l’être humain, de penser sa propre situation à partir de ses propres concepts et catégories. Ce modèle de pensée est centré sur un mot : « Ubuntu ». Façonnée par la « violence épistémique » de la colonialité et son entreprise de délégitimation, l’Afrique n’a d’autre choix, aujourd’hui, que de continuer à travailler à faire droit à la diversité épistémique la plus étendue possible, en revalorisant les savoirs endogènes et les philosophies considérées comme subalternes. Il faudra alors, dans les lignes qui suivent, commencer par rendre compte, du point de vue philosophique, du sens que revêt le mot « ubuntu » ; ensuite, on donnera à voir la démarche épistémologique dont il est porteur, avant de dire un mot sur son statut philosophique, en le positionnant face au cogito cartésien.

Père Jean-Paul SAGADOU

La philosophie africaine de l’Ubuntu

A travers le précepte delphique «  Connais-toi toi-même », Socrate encourage l’homme à « porter son regard sur ce qui permet, en le regardant, de se voir lui-même »[2]. C’est l’essentiel même de toute démarche philosophique. Notre hypothèse de départ dans cette réflexion est la suivante : le concept « ubuntu » est ce qui permet à l’homme africain[3] de se « voir lui-même ». En effet, « ubuntu » dit quelque chose de l’imaginaire africain. D’après l’économiste sénégalais Felwine Sarr, « l’imaginaire est une fonction centrale de la psyché humaine. Il relève de la capacité d’un groupe ou d’un individu à se représenter le monde, à l’aide d’associations d’images qui lui donnent un sens »[4].  Bien plus, « l’imaginaire est un espace de créativité par lequel l’homme se donne à voir le monde et se met en prise avec lui »[5]. Se fondant sur l’essence sociale de l’individu, privilégiant le bien commun et le respect de l’humanité de l’autre, le concept « ubuntu » signifie : « Je suis parce que nous sommes ». Il désigne à la fois l’essence de l’humain, ce qui le caractérise et sa valeur.

Pris dans son sens le plus large, le concept Ubuntu renvoie aux notions de sentiment d’appartenance à la communauté des hommes, d’unicité de la nature humaine, le tout dans une perspective de coopération et de partage. La plupart des auteurs qui se sont intéressés à ce concept, reconnaissent que la racine de ce mot est présente dans la plupart des langues bantoues (du lingala au kikongo, du kiswahili au kinyarwanda et kirundi, du xhosa au zoulou), et que son origine remonte à l’aube des temps, avec le même horizon et la même exigence éthique et philosophique.

L’archevêque anglican, Mgr Desmond Tutu, auteur d’une théologie Ubuntu écrit que ubuntu signifie que « mon humanité est inextricablement liée à ce qu’est la vôtre ». Plus précisément, Tutu définit l’ubuntu de la façon suivante :

« Dans notre langue africaine nous disons : ‘une personne n’est une personne que par d’autres personnes’. Aucun d’entre nous ne vient en ce monde pleinement formé. Nous ne saurions ni penser, ni marcher, ni parler, ni nous conduire comme des êtres humains si nous ne l’apprenions d’autres êtres humains. Nous avons besoin d’autres humains pour être des humains. J’existe parce que d’autres personnes existent […] Nous le savons, notre humanité est indissociable de celle des autres. Un être humain isolé, solitaire, est véritablement une contradiction dans les termes […]La vertu qu’est l’ubuntu rend les gens résilients, elle leur permet de survivre et de ressortir toujours humains de toutes les entreprises de déshumanisation »[6]

En culture Xhosa sud-africaine, « Umuntu ngumuntu ngamuntu » veut dire qu’on est un être humain grâce à sa connexion avec les autres, que l’univers de chacun est lié aux autres, que nous vivons ensemble et sommes connectés par et dans l’esprit. Pour le philosophe Sénégalais Souleymane Bachir Diagne, on peut traduire le terme bantu ubuntu par «  devenir humain ensemble, l’un avec l’autre et dans la réciprocité »[7].  L’idée sous-jacente est que l’humain n’est pas un état en soi, mais désigne cet être qui a la responsabilité et la tâche à lui assignée de devenir pleinement ce qu’il est[8].

Ubuntu signifie l’humanité au sens d’une mise en relation avec sa propre humanité et d’une conscience que cette dernière passe par l’humanité de l’autre[9]. C’est donc un appel à la construction d’une humanité créée collectivement. On peut avoir la preuve de sa signification lorsqu’on étudie les expressions idiomatiques (adverbes et expressions) comme « avec une main on nettoie l’autre », « le chef devient chef avec le peuple », « un homme est un homme par les autres hommes ». Celles-ci argumentent en faveur de l’idée principale de l’ubuntu, qui est que « je suis parce que tu es », ou « je suis ce que je suis grâce à ce que nous sommes tous ».

Au final, dire que « je suis ce que je suis parce que vous êtes ce que vous êtes » change totalement le modèle d’identification et de prise en charge de sa conscience. Ici, ce qui se joue, c’est l’interdépendance des différentes sphères de l’existence et des différents êtres humains.

Ubuntu : le déploiement d’un paradigme africain 

Faut-il le rappeler ? Le contact violent de l’Afrique avec l’Occident a provoqué une rupture dans les modes d’être, de penser et de vivre des Africains. Des catégories, des concepts, des schèmes de pensée, une manière de vivre et de comprendre le monde et l’univers, ont été imposés aux Africains. Aujourd’hui, il y a une nécessité de travailler à la promotion et à la valorisation des systèmes de pensées africains, des paradigmes, des symboles et des imaginaires africains. Ubuntu est un paradigme africain. Pour une fois, ce n’est pas une théorie ou une doctrine venue de l’Occident. C’est un principe essentiel de peuples africains, notamment chez les peuples bantus. Il recouvre « un ensemble de valeurs traditionnelles à haute teneur philosophique »[10].

Justement, la démarche philosophique de l’ubuntu est animée par une requête inconditionnelle de l’autre, de la communauté, essayant ainsi de dépasser de beaucoup la simple mise en œuvre de la réflexion philosophique. Là, il s’agit de ne pas s’asseoir, comme Descartes[11], dans son « poêle » (entendons par là une pièce chauffée pendant l’hiver), maître de lui-même, pour conduire ses pensées. C’est, semble-t-il, le propre de l’exercice philosophique que d’écarter ce qui troublera le raisonnement. Or, en régime ubuntu, on est en pleine pâte humaine. Là, on n’est jamais seul dans son « poêle » et il est possible de se laisser conduire par les pensées des autres au lieu de conduire ses propres pensées.

Fondamentalement, ubuntu nous dit que le rôle du sujet pensant ne sera pas uniquement de « conduire ses pensées » ou de faire un discours construit selon des règles bien ordonnées. Au contraire, ubuntu propose de pouvoir accueillir, dans la pensée, ce qui est hors de la maîtrise du sujet. Il indique que, comme expérience, la pensée est une œuvre humaine. C’est un autre style de pensée qui, à sa manière, bouleverse les effets de vérité du discours. L’enjeu n’est pas seulement de produire la conviction, ou la certitude fondée sur la démonstration et la transparence. Avec le concept ubuntu, l’effet de vérité vient de la capacité à faire du « lien » avec autrui, à être à l’écoute de l’autre. Pour faire bref, disons qu’avec ubuntu, l’essentiel n’est pas seulement dans la conformité immédiate de ce qui est dit de la réalité. Ce n’est pas non plus l’enchaînement rigoureux, déductif, des propositions selon le modèle mathématique qui importe. Avec ubuntu, la vérité, l’effet de vérité, se produit dans l’articulation des liens entre la personne et la communauté.

Ubuntu : pour articuler personne et communauté

« Ubuntu » pose la problématique du statut de l’individu en tant que sujet indépendant face à la communauté. On sait que « pour les penseurs de la Renaissance, l’individu est une volonté libre »[12],  un être indépendant et autonome. Or, ubuntu nous pousse à nous interroger sur la nécessité d’un individu qui évolue en vase clos. Ubuntu préfère un individu qui se définit comme un « être-avec » compris comme expression de la socialité[13]. Selon la belle formule de John S. Pobee, le cogito africain se décline en « cognatus ergo sum »[14], ce qui signifie que « je suis lié par le sang, donc je suis ».

Cela ne signifie pas du tout que la personne subit la communauté. En fait, en régime ubuntu, les membres de la communauté existent en tant qu’un ensemble de personnes. « C’est dire que la communauté n’efface pas l’individu à travers ses structures.  Au contraire, elle existe par la prise en charge de chaque membre »[15]. Le « je » ubuntu n’est pas passif. A l’intérieur de « nous », le « je » est une nécessité pour l’existence du collectif[16]. Il ne peut y avoir un « je » uniquement unique et un « nous » uniquement englobant[17]. Il est important de noter l’importance de ce qui vient d’être dit, car, malheureusement, en contexte africain, le primat du « nous » a souvent été le prétexte pour justifier un pouvoir autoritaire et une idéologie du groupe qui conduit à une déchéance du « je ».

Il nous faut introduire ici une notion importante que sous-tend la forme d’articulation entre personne et communauté contenu dans le concept « Ubuntu ». Il s’agit de la notion « d’interdépendance ». En fait, à en croire Michael Battle[18]l’ubuntu serait l’interdépendance des personnes pour l’exercice, le développement et l’accomplissement de leur potentiel à être à la fois des individus et une communauté. C’est exactement la signification que Desmond Tutu donne au mot ubuntu quand il indique qu’il signifie qu’« une personne est faite personne par d’autres personnes ». Cette phrase, au caractère proverbial, signifie fondamentalement que l’humanité de chaque individu s’exprime idéalement dans la relation avec les autres. De ce point,

« le plus important est de comprendre qu’une personne se situe dans une communauté où le fait d’être une personne doit être le fruit d’une relation dialogique avec cette communauté. L’humanité d’une personne dépend de l’appréciation, de la préservation et de l’affirmation de l’humanité d’une autre personne. Être une personne, c’est donc reconnaître que ma subjectivité est en partie constituée par d’autres personnes avec lesquelles je partage le monde social »[19].

L’humanité est une qualité que nous nous devons les uns aux autres. Et si nous appartenons les uns aux autres, nous participons à nous « créer » mutuellement : « nous sommes parce que vous êtes, et puisque vous êtes, sans aucun doute je suis ». Le « Je suis » n’est pas un sujet rigide, mais une personne à charge d’auto-constitution dynamique qui nous plonge dans la relation, dans l’altérité. Le « Je » de la philosophie Ubuntu est toujours relationnel dans la mesure où il s’inscrit toujours dans un groupe, dans une classe d’où il tire sa propre identité personnelle.  On dira alors que « l’homme ne naît pas ‘je’, il naît ‘nous’ » ou que « chaque personne n’est que la moitié de l’être humain », ou encore que « si tu n’as pas de compagnon, ton humanité n’est pas complète ». Comme on le voit, nous sommes là, en face d’un « cogito » africain qui fait advenir le sujet autrement que le cogito cartésien.

Ubuntu : le « cogito » versus Afrique

Le concept ubuntu se présente comme une vision du monde qui façonne à la fois la philosophie, l’éthique, la politique, la spiritualité et la religion. Disons qu’il exprime un idéal humain. Là où Descartes dit « je pense, donc je suis », l’africain, animé par ubuntu, dira : « Je pense que je suis en relation, donc je le suis ». En fait, il y a une différence cruciale dans la compréhension mutuelle entre la réalité occidentale et africaine de la vie. L’épistémologie africaine commence avec la communauté et n’entre dans la deuxième étape que sur l’individualité, alors qu’en Occident, c’est le contraire qui est vrai. La définition occidentale de la « communauté » évoque plutôt un ensemble de personnes qui poursuivent leurs propres intérêts. Cependant, reconnaissant qu’ils ne peuvent réaliser que certains de leurs objectifs en communauté, ils s’unissent. En revanche, l’Africain ne connaît pas le simple « nous » additif, mais les humains individuels se confondent en un seul organisme. Dit autrement, dans le « je » cartésien, c’est souvent le « sujet seul » qui est visé. Or, dans la problématique ubuntu, le « sujet seul », pour emprunter les mots de Maurice Bellet, « est chaos parce que la vérité du sujet lui-même vient de ce qu’il surgit dans la relation avec d’autres »[20]. Le sujet devient celui qu’il est dans la relation. La plus forte affirmation de « qui je suis », du « je », est dans l’espace relationnel et non dans un superbe isolement.

Centré sur le moi et séparant le corps et l’esprit, le dualisme cartésien constitue l’un des paradigmes de la pensée occidentale. Cette vision donne aux hommes l’illusion d’exister indépendamment d’autrui. Partant de la conviction qu’il existe en chacun un moi autonome et distinct, elle l’encourage à agir isolément sans se soucier d’autrui. Cette séparation induit un profond sentiment de solitude, et un mode de vie basé sur l’individualisme, et les intérêts personnels.  A ce titre, la pensée cartésienne crée un climat d’opposition permanent. La vie devient un champ de bataille où chacun apprend à se débrouiller seul. Nos vies sont dominées par l’insécurité et la méfiance parce que nous avons perdu le sentiment d’appartenance à une communauté et que nous ne savons plus nouer de vraies relations avec autrui[21].

Le cogito cartésien est sensé produire un type d’homme qui soit à l’aise dans les efforts, la volonté, la pensée, l’organisation, le calcul, la prévision, le discours clair et distinct. Le cogito ubuntu, quant à lui, est sensé produire un type d’homme qui soit à l’aise dans les valeurs de la justice, de l’égalité, de la solidarité, de la liberté, du dialogue, du partage, de l’intérêt collectif, etc. En fait, « le concept Ubuntu relève d’une démarche de la quête de la perfection et de la vertu. Personne ne pouvant y arriver seul, la nécessité de s’associer, de se mettre à plusieurs, en se reconnaissants imparfaits, demeure impérieuse pour espérer faire un bout de chemin dans la joie de bâtir ensemble »[22]Ubuntu est donc d’abord un « lieu d’humanité » avant d’être un « lieu de rationalité » et sa « rationalité » tire son origine même de « l’humanité ».

Conclusion

Pour s’être attribué la primauté de la Raison et du Logos, il est difficilement concevable, pour un certain Occident, que la philosophie puisse être autre et qu’elle puisse s’envisager autrement. Or, il est impossible de nier que l’acte de penser « se fait […] dans le rapport du territoire et de la terre »[23]. En tout cas, on l’aura compris : l’ambition de ces lignes est de rouvrir des perspectives de pensée et d’existence humaine au-delà des modèles occidentaux sans que ne s’y cache un projet d’essentialiser l’expérience africaine. L’enjeu était plutôt de montrer que la philosophie est partout où est l’homme. Nous avons la responsabilité de « révéler » cette philosophie aux nouvelles générations, comme une philosophie capable de permettre aux africains de traiter, de manière décoloniale, leurs problèmes en s’appuyant sur des pensées endogènes.

Jean-Paul Sagadou

Initiateur des Voyages d’Intégration Africaine (V.I.A)

[1] Un des préceptes essentiels de la logique cartésienne est de « conduire » ses pensées « par ordre ». Et chacun connaît l’ordre cartésien, qui se retrouve, semblable à soi dans le Discours, dans les Méditations, dans les Principes: je doute, je sais que je doute et par conséquent que je pense et suis, je sais que Dieu est, et qu’il ne peut être trompeur, je puis donc fonder une science du monde sur les idées claires, et tirer enfin de cette science les applications techniques qui me rendront maître de la Nature.

[2] Platon, Alcibiade, 132d, in Œuvres complètes, trad. L. Robin, Paris, Gallimard, « La Pléiade », tome I, p. 246.

[3] Nous suggérons de retenir que la diversité qui caractérise les peuples africains, en termes de situation géographique, d’histoire et d’ethnicité, n’enlève rien au fait que les Africains ont une forme unifiée de connaissance qui est basée sur l’identité de groupe ou de communauté.

[4] Felwine SARR, Habiter le monde. Essai de politique relationnelle, éd. Mémoire d’Encrier, Québec, 2017, p. 24.

[5] Idem, p. 24.

[6] Desmond TUTU, Dieu fait un rêve. Une vision d’espérance pour notre temps (2004), trad. Jean Chapdelaine Gagnon, Ottawa, Novalis/desclée de Brouer, 2008, pp. 35-36.

[7] Souleymane Bachir DIAGNE, « Une vision d’avenir sur l’Afrique », in Etudes, Février 2019, pp. 19-28.

[8] Souleymane Bachir DIAGNE, op.cit., p.24.

[9] Cf. Ysé Auque-Pallez, Qu’est-ce que l’Ubuntu ?, https://www.gazettenoire.com/notions-africaines-quest-lubuntu/ consulté le 30/09/18 à 10h48

[10] Jean-Paul JOUARY, Mandela. Une philosophie en actes, Librairie générale Française, Paris, 2014, p. 30.

[11] Cf. « Je demeurais tout le jour seul, enfermé dans un poêle, où j’avais tout loisir de m’entretenir de mes pensées », Discours de la méthode, Deuxième partie, n°1.

[12] Jean-Louis DUMAS, Histoire de la pensée. Philosophie et philosophes. 2. Renaissance et siècle des Lumières, Paris, Talliandier, 1990, P. 47.

[13] Cf. Jean-Pierre KAREGEYE, L’individu social et les promesses du « nous », in, Présence Africaine, n° 192, 2016, pp.139-157.

[14] Pobee, J.S. 1979. Towards an African Theology; Nashville: Abingdon Press.

[15] Idem, p. 149.

[16] Idem, p. 149.

[17] Idem, p.152.

[18] Cf. Battle, M ; Ubuntu : Je suis en toi et toi en moi, Seasbury Publishing, New York, 2009.

[19] Cf. Gade, C.B.N. ; Le développement historique des discours écrits sur Ubuntu, South African Journal of Philosophy, 2011 ; 30(3), p. 303-330

[20] Cf. Maurice BELLET, Un trajet vers l’essentiel, seuil, Paris, 2004, p. 62-63.

[21] Voir à ce propos les réflexions du philosophe indien Satish Kumar / https://www.doctissimo.fr/html/psychologie/bien_avec_les_autres/14789satish-kumar-tous-ensemble-resoudre-conflits.htm/ Consulté le 19/04/2020 à 17h30

[22] Henri Mova SAKANYI, Le manifeste des jeunes Ubuntu, Harmattan, 2017, p. 77.

[23] Gilles DELEUZE et Félix GUATARI, Qu’est-ce que la philosophie ?; Paris, Minuit, 2005, p. 82

Source: https://rephifrance.wordpress.com/

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