Plus de 500 agents de l’Etat au Burkina Faso impliqués dans des malversations financières
Lors du Conseil des ministres qui s’est tenu ce mercredi,24 janvier 2024, le gouvernement burkinabè a révélé que plus de 500 agents, majoritairement issus de l’agence nationale des soins de santé primaire, se trouvent en situation irrégulière et perçoivent des rémunérations indûment.
Ces informations ont été divulguées à l’Agence d’information du Burkina (AIB) par des sources officielles. Selon le compte rendu du conseil des ministres, ces irrégularités ont été mises au jour lors d’une opération de contrôle portant sur les services effectués, les présences ainsi que les éléments de rémunération des agents de l’Etat, en particulier ceux de l’Agence nationale des soins de santé primaire. Le gouvernement a rapidement réagi en donnant des directives claires pour que toutes les irrégularités constatées soient corrigées et que les personnes impliquées, directement ou indirectement dans ces malversations soient sanctionnées.
Aboubacar NACANABO, le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, a souligné que ces mesures seraient prises afin de rétablir l’intégrité et la transparence au sein de l’administration publique. Il est important de souligner que cette affaire n’est pas un cas isolé. À chaque opération de contrôle au sein de l’administration publique burkinabè, des agents peu scrupuleux sont identifiés, percevant plusieurs salaires ou versant des rémunérations à des agents fictifs ou décédés. Cela dénote d’une gestion laxiste et d’un manque de contrôle efficace des dépenses publiques.
La confiance des citoyens envers l’administration publique doit être rétablie, car il est primordial que les ressources de l’Etat soient utilisées de manière judicieuse et équitable, au bénéfice de tous. L’affaire des 500 agents en situation irrégulière constitue un signal d’alarme, rappelant la nécessité d’une gouvernance plus transparente et responsable.