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Mort de Issouf Diallo : Une bavure ou un assassinat planifié? S’interroge le CISC

Le collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) , une organisation de la société civile burkinabè s’est interrogée sur l’origine de la mort de Issouf Dialo, enseignant de son état, dans les arcanes de la gendarmerie de bendogo, à Ouagadougouau. Lisez in extenso le post.

Enseignant dans un établissement scolaire de Ouaagdougou, Issouf Diallo, 27 ans, décide de repartir dans son village natal, Apsua dans le Plateau central, après la fermeture des écoles pour cause de la pandémie à Coronavirus, COVID-19.

Pendant qu’il y est, trois gendarmes accompagnés d’un civil y débarquent le jeudi 23 avril 2020, peu après 17h.
Arrivés sur les lieux, les pandores ont d’abord procédé aux fouilles de la maisonnette de Issouf sans rien y trouver. Néanmoins, ils ont décidé de repartir avec lui, les mains menottées. « Y a quoi ? Y a quoi ? », demande le papa de Issouf. En guise de réponse, les éléments venus interpellés son fils lui disent : « après on va t’expliquer ».

Le lendemain vendredi 24 avril, le papa de Issouf s’est rendu à la gendarmerie d’Apsua pour voir son fils et comprendre ce qui lui est reproché. Un des responsables de la gendarmerie lui dit que Issouf a été transféré ailleurs mais il faudrait qu’il revienne plus tard pour savoir où il est gardé.

Le lundi 27 avril, le père de Issouf repart à nouveau à la gendarmerie d’Apsua et c’est là qu’on lui dit que son fils est désormais à Ouagadougou, à la gendarmerie de Bendogo.

Le mardi 28 Avril, il s’y rend, mais il ne verra pas son fils. On lui fait comprendre simplement qu’il est gardé pour des enquêtes et on lui demande de revenir le lundi 04 mai 2020.
Mais, ce samedi 02 mai, il reçoit un appel de la gendarmerie de Bendogo lui annonçant la mort de son fils Issouf et qu’il pouvait chercher des gens pour venir enlever le corps.
S’agit-il d’une bavure ? D’un assassinat planifié ? Comment est-il mort ? Qui l’a tué ? Pourquoi ? Est-il victime d’une dénonciation arbitraire ? etc. La famille veut tirer l’affaire au clair avant tout enlèvement du corps.
L’affaire doit être clarifiée dans l’urgence pour éclairer la famille et l’opinion nationale et internationale. Car, aucune vie ne doit être ôtée sans raison valable !

Source : page Facebook CISC

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