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La route tue! Sécurité routière, tous responsables.

Les accidents de la route sont devenus de plus en plus fréquents dans toutes les villes d pays. Ce phénomène touche principalement les utilisateurs de deux-roues qui sont les usagers les moins protégés. Généralement, les élèves représentent les principaux victimes de ces accidents. Avec les fêtes qui s’approchent, si l’on y prend garde, le nombre des accidents risque d’augmenter et faire encore beaucoup de malheureux. Nous sommes tous responsables et nous devons faire preuve de plus de civisme.

Les heures de pointes sont les heures à fort taux d’accidents dans la ville de Ouagadougou et dans les autres villes du Burkina. Le matin avant le début des cours ou en allant au travail, à midi comme le soir à la sortie des classes ou du bureau, les populations sont pressés et les bouchons se créent dans tous les artères de chaque ville. Chacun voulant être le premier à passer, les règles qui régissent la circulation sont bafouer et dans la ville de Ouagadougou, comme dans les autres villes du pays, on peut voir à certains croisements, un feu de stop, des policiers et aussi des volontaires adjoints de sécurité.

Malgré cette forte présence sécuritaire, pas un jour sans qu’on assiste à des accidents de la circulation ou sans qu’on entende parler de morts d’accidents. Selon Emmanuel Bonnet, chercheur à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) en santé publique, les accidents de la circulation sont la première cause de mortalité chez les jeunes de 15 à 29 ans. Selon les statistiques de l’Office National de la Sécurité Routière (ONASER), il y’a environ 7 000 accidents par an, environ 3 800 blessés et des centaines de décès.

Les causes

Parmi les victimes des accidents, les plus concernés sont les élèves et les étudiants. Ils sont pour la plupart sur des engins à deux roues et sans une instruction ou une éducation sur le code de la route. Sans permis de conduire, ils sillonnent les voies urbaines avec inattention de fois. Ceci est sans compter avec la présence sur les voies de conducteurs sans permis ou parfois ayant déjà bu un verre de trop d’alcool.

Très peu d’utilisateurs d’engins à deux roues portent des casques et pour ceux qui le portent, le font mal. Dans la ville de Ouagadougou, il est coutume de voir un usager à deux roues accrocher le casque sur le moto tout en circulant. De même, l’usage du téléphone portable au volant est devenu une habitude pour beaucoup de conducteurs.

La prudence et la tolérance dans la circulation peuvent éviter beaucoup d’accidents de nos jours. Malheureusement, les usagers de la route manquent pour la plupart de prudence et de tolérance. Chacun s’octroie de droit de passer en premier et même lorsqu’il voit une personne engagée, il est rare de voir quelqu’un attendre que l’autre passe.

Nous sommes donc tous coupables de ce qui nous arrive. La circulation routière est un art, et l’on se doit de l’apprendre et de vivre selon les règles de conduite de cet art. Si rien n’est fait pour ralentir la croissance du nombre d’accidents pendant les fêtes, 2020 s’en ira avec beaucoup de morts d’accidents.

Saadiya SAWADOGO

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