La CEDEAO perdra annuellement au moins 45 milliards de FCFA de prélèvements communautaires
Lors du journal télévisé de 13h sur la chaîne nationale le dimanche 4 février 2024, le ministre de l’Économie, Aboubacar NAKANABO, s’est exprimé sur les relations entre le Burkina Faso et l’UEMOA.
Le ministre burkinabè en charge de l’Économie, Dr Aboubakar NACANABO, a clarifié la position du Burkina Faso vis-à-vis de l’UEMOA. Selon le ministre, « le Burkina Faso reste membre de l’UEMOA » malgré son retrait de la CEDEAO.
Le ministre Aboubakar NACANABO a expliqué que les raisons qui ont poussé le Burkina Faso à se retirer de la CEDEAO ne sont pas valables dans le contexte de l’UEMOA. Il a déclaré que la CEDEAO s’est éloignée des intéressés de ses pères fondateurs. Selon le ministre, ces problèmes ne se retrouvent pas dans l’UEMOA, et le Burkina Faso reste donc membre de cette organisation.
Par ailleurs le ministre a souligné que le retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO aura des conséquences financières pour l’organisation. Le ministre burkinabè a déclaré que la CEDEAO perdra annuellement au moins 45 milliards de FCFA de prélèvements communautaires avec le départ groupé des pays de l’AES.
Odette BIRBA, Gulmu info