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FestiC: Panel sur les identités monétaires africaines à l’université Thomas Sankara

Ce jeudi 17 Décembre 2020, à l’université Thomas Sankara située à Gampala , se tient un panel sous le thème << histoire de l’identité monétaire africaine>> à l’occasion de la 3ème édition du Festival des identités culturelles (FestiC). Les panélistes sont les Docteurs Yarabatiola sociologue, Sangaré Ignace, enseignant chercheur au département de lettre moderne à l’UJKZ et Sawadogo Hamidou, économiste qui ont entretenu les étudiants sur la question.


<< L’histoire de l’identité monétaire africaine>>a été retenu comme thème dans le but de faire valoir les potentialités du continent africain et sur ce qui mine à son développement. Les étudiants ont répondu favorablement présents à la rencontre à l’université Thomas Sankara et se sont imprégnés des informations données par les différents panélistes.

Le Dr Sawadogo Hamidou, économiste -enseignant à l’IBAM est le premier panéliste ayant entretenu les participants sur le FCFA et le développement de l’Afrique. Dans son allocution, le panéliste est revenu sur le diagnostic du FCFA , et voir si le franc CFA a créé un développement plus rapide pour l’Afrique. Il ressort de ce diagnostic que le franc CFA est l’une des sources de malheur du continent et pour y remédier il préconise la monnaie unique qui pourrait passer par l’eco de l’espace CEDEAO et non de l’UEMOA.

Le panéliste suivant répondant au nom de Dr Yarabatiola, sociologue est revenu sur le fait qu’on est de plus en plus dans une société de l’avoir. Nous sommes faibles économiquement et cela nous empêche d’imposer quoique ce soit à d’autres pays. Il faut noter que notre identité monétaire est en lien avec le capitalisme et notre indentité culturelle a été perturbée. Il s’agit donc de savoir comment la restaurer et assurer notre autonomie afin de faire de cette monnaie unique un moyen et non un maître.

Dr. Sangaré lui s’est entretenu sur le cinéma africain qui a du mal à s’améliorer comme celui européen. Le cinéma africain, dit il  »ne peut pas s’améliorer parce que les pays africains demandent l’aide d’autres pays pour produire les films. Et lorsqu’une institution ou un pays investit il pose des conditions qu’il faut forcément accepter parce que c’est lui qui finance le projet ». Il souhaite que si l’eco est une alternative, il faut se rassurer que cela permettra une nouvelle politique de financement du cinéma africain  ». Il pense donc que l’identité monétaire africaine avec l’eco doit s’inscrire dans une perspective de socialisation, d’appropriation, d’information et de sensibilisation.

Les panélistes ont invité donc les étudiants à connaître leurs identités culturelles et à les valoriser.

YAMEOGO Irène Laure, stagiaire

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