Elections : « aucun prétexte ne doit être trouvé pour tomber dans les artifices juridiques permettant d’aller au-delà des mandats du peuple », CFOP

Aux dates dub17 et 23 avril 2020, l’opposition politique burkinabè sur invitation du Chef de l’Etat a pris part à deux rencontres. Les points abordés au cours de ces rencontres que sont : les élections de 2020 et la pandémie du coronavirus, ont fait l’objet du point de presse du Chef de file de l’Opposition (CFOP) du mardi 28 avril 2020.

« Dans les échanges, la CENI a dit qu’elle était capable d’organiser les élections à bonne date. Mais a-t-elle relevé, si elle accusait un quelconque retard, cela allait jouer sur certains aspects du Code électoral », a indiqué le CFOP. Dans ce sens, la CENI aurait besoin que la classe politique fasse les modifications appropriées. A en croire l’opposition, sur ce plan, il y a eu consensus. Cependant, elle a souligné qu’il a été demandé à la CENI de leur transmettre les composantes juridiques précis sur lesquels elle pourrait être amenée à solliciter la classe politique pour des aménagements du Code électoral et aux conclusions du Dialogue politique.

« L’opposition a réaffirmée sa position qui est que les élections couplées présidentielles et législatives doivent se tenir en novembre 2020 », a indiqué le CFOP. Il estime que conformément à la Constitution, au Code électoral et aux conclusions du Dialogue politique, aucun autre scénario n’est envisageable, et aucun prétexte ne doit être trouvé pour tomber dans les artifices juridiques permettant d’aller au-delà des mandats du peuple. Ainsi, le Chef de fil de l’opposition a rappelé l’article 165 de la loi constitutionnelle n° 072-2015/CNT du 05 novembre 2015 portant révision de la Constitution qui indique que : « Aucun projet ou proposition de révision de la Constitution n’est recevable lorsqu’il remet en cause : la clause limitative du nombre de mandats présidentiel, la durée du mandat présidentiel… ».

Pour ce qui concerne la gestion de la pandémie du coronavirus au Burkina Faso, l’opposition a déclarée être allé à la rencontre avec sept (07) préoccupations. Ce sont : Les mesures de préparation à la crise, le mécanisme global de riposte, la gouvernance politique de la riposte, la riposte sanitaire, les mesures économiques et sociales, le débat sur le budget de la riposte et la communication institutionnelle. « Nous sommes revenu sur des sujets à débat comme les scandales de Tengandogo, le port obligatoire des masques, la question des personnes à la santé fragile, la question de la Chloroquine et de l’Apivirine », a poursuivi le CFOP.

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