Éditorial : La jeunesse, l’espoir de vaincre le terrorisme
Depuis plus de 6 ans maintenant, notre pays fait face à l’hydre terroriste qui ne cesse de nous endeuiller. Malgré les efforts des forces de défense et de sécurité, la situation sécuritaire demeure préoccupante, avec son lot de pertes humaines et de déplacements massifs de populations.
Face à cette menace qui gangrène notre société, une seule réponse s’impose : l’engagement de la jeunesse burkinabè dans ce combat pour la reconquête de la paix et de la stabilité.
Car c’est bien l’avenir de notre jeunesse qui est en jeu. C’est elle qui subira les conséquences de cette guerre si nous n’arrivons pas à la juguler rapidement. C’est donc à elle que revient la responsabilité historique de se lever pour éradiquer ce fléau.
Fini les simples manifestations de soutien ou les discours creux. L’heure est à l’action, à un engagement concret et résolu de la part de tous les jeunes, dans toutes leurs composantes.
Que ce soit sur le front militaire, en rejoignant les rangs des volontaires pour la défense de la patrie, ou sur le front de l’action citoyenne, en s’impliquant dans les initiatives de développement et de cohésion sociale, chacun doit se sentir investi d’une mission.
Il ne s’agit plus de se demander ce que les autres peuvent faire, mais bien de se questionner sur notre propre contribution au retour de la paix. Qu’avons-nous fait concrètement pour lutter contre le terrorisme ? Que pouvons-nous encore faire ?
C’est ce questionnement essentiel qui doit guider notre jeunesse, en gardant à l’esprit que c’est d’elle que dépend l’avenir de notre pays. Seule une mobilisation résolue et durable de toute la jeunesse burkinabè peut nous permettre de vaincre cette guerre sans merci.
Soyons à la hauteur de ce défi historique, avec les sens et l’esprit ouverts sur ce combat terrifiant contre le mal qui nous ronge. C’est le seul moyen de devenir les véritables trésors humains de demain.
Van Marcel OUOBA, Gulmu Info