ActualitésSociété

« Dignité » est le nom de la 10ème promotion d’élèves sous-officiers d’active

L’Ecole Nationale des Sous-officiers d’active (ENSOA) située dans le Camp Bila ZAGRE a célébré la sortie des 69 stagiaires pour le grade de Sergent. Une cérémonie qui rend apte les élèves sous-officiers d’active à l’emploi de sous-officiers. Elle s’est déroulée en présences des autorités militaires, parents, amis et connaissances.

La 10ème promotion d’élèves sous-officiers d’active a commencé la formation le 30 septembre 2017. Deux années durant, ils ont été formés au commandement militaire, à la mission opérationnelle, au physique militaire te sportive, à l’environnement administrative et à la culture générale.

En plus de cette formation, ils ont effectué des stages spécifiques entrant dans la consolidation de leur formation. Selon le capitaine Armand Michel Ouédraogo, commandant de l’ENSOA « au regard des résultats obtenus, et du bon comportement d’ensemble durant la formation, le Commandement de l’Ecole estime que ces soixante-neuf (69) élèves sous-officiers sont dès à présent aptes à l’emploi de sous-officiers. »

Vu le contexte dans lequel le Burkina vit, le patron de la cérémonie, le général de brigade Gilles Bationo, a rappelé que « ce noble métier des armes est un véritable sacerdoce. » avant d’ajouter que « Sachez que la nation attend beaucoup de vous en ces moments spécifiques. Le patriotisme sera votre guide jour et nuit et ce, durant toute votre carrière. »

Conscients de la tâche qui les attend sur le terrain, le délégué de la promotion Hamadou Ouattara a affirmé que « Nous n’avons aucun doute sur le fait que notre place se trouve à leurs côtés (NDR les FDS sur les théâtres d’opérations). J’affirme ici donc, devant vous mon général que la 10ème promotion d’Elève sous-officiers d’active est prête à servir, peu importe où le devoir l’appelera. »

Prenant acte de leur engagement, le chef d’Etat Major Général de l’armé de terre a décidé de les envoyer dès ce 1er Août 2019, aux côtés de leurs frères d’armes dans le Nord du Burkina où l’insécurité prend de plus en plus de l’ampleur.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *