Diapaga: Malgré la plaque, on y jette les ordures

Certaines parties et places publiques de la ville de Diapaga sont devenues des dépotoires. En exemple, on peut citer le couloir qui sert de d’issue pour les scolaires de l’école primaire publique A de Diapaga. La devanture de cette école, malgré la présence de la plaque interdisant d’y jeter des ordures, s’est transformée en dépotoir.

Monsieur Félix LOMPO qui est l’auteur des images, sur sa page Facebook a relevé les difficultés pour que connaît la commune de Diapaga pour rendre la ville propre. Dans plusieurs édifices de la commune, surtout aux alentours des places publiques telles que le marché, des pancartes indiques qu’il est interdit d’y jeter des ordures. Mais malgré ces messages, les populations s’adonnent à des pratiques qui frustrent.

La devanture de l’école publique A de Diapaga

Pour l’instant, la commune ne dispose pas de camions bennes pour faire des rotations pour enlever les déchets dans les bacs de transferts. Néanmoins, dans la ville de Diapaga, on aperçoit dans certains lieux, des poubelles publiques offertes par certaines Organisations Non Gouvernementales en collaboration avec les autorités locales.

Malgré tous ces matériels, il n’y a pas de progrès ni d’amélioration pour la ville de Diapaga : Il n’existe pas d’agents en charge de la collecte de déchets et les personnes issues de quelques associations ne sont pas réguliers ; la commune ne dispose pas d’un endroit construit pour la collecte et le traitement des déchets.

C’est pour cela qu’il n’y a presque pas d’endroits indiqués pour permettre à la population de jeter des déchets ; par conséquent, il y a des immondices partout dans la ville qui s’accumulent, provoquant ainsi des odeurs désagréables et causant des maladies. Il faut aussi reconnaître une part de responsabilité de certaines personnes qui, même avec un bac de transfert à côté, jettent des immondices dans la rue.

Il n’existe pas un système d’enlèvement des ordures

La gestion des déchets joue un rôle important dans la protection de l’environnement et le développement durable ; faute de disposer d’un centre de traitement des ordures, la commune en vue de permettre de protéger la population contre les différentes maladies liées à l’insalubrité, devrait :

  • Mettre en place une méthode de suivi pour assurer l’évacuation des immondices en temps convenable ;
  • Investir suffisamment dans l’évacuation complète des immondices par des méthodes appropriées ;
  • Renforcer l’éducation de la population dans la gestion des déchets ;
  • Doter les agents de différentes associations associées à l’hôtel de ville à qui revient la charge d’assainir l’environnement des matériels nécessaires pour améliorer la qualité de leur travail.

Il y a urgence d’agir, car il en va de la santé publique et du bien-être de la population.

Van Marcel OUOBA, Gulmu.info

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