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Ce qu’on peut retenir du programme de Yéli Monique KAM sur la réforme du secteur institutionnel

C’est parti pour la course vers le palais de Kosyam. Les 13 candidats vont à la conquête des voix des électeurs. Débuté depuis le 31 Octobre 2020 chaque candidat de partout le pays a entamé la course à la conviction des électeurs. Et depuis lors chaque candidat est tenu de donner son projet de gouvernance pour les cinq années à venir. Gulmu info se donne donc pour tâche de faire une revue sur les projets de société du MCR qui a à sa tête Yéli Monique KAM sur le secteur institutionnel.

Le Mouvement de la Renaissance pour le Burkina (MRB) a choisi Yéli Monique KAM pour briguer la magistrature suprême. Elle ambitionne signer sept (07) grands pactes avec le peuples du Burkina Faso, regroupés en cinq grands chantiers:

  1. Réformes Institutionnelles ;
  2. Éducation ;
  3. Économie ;
  4. Société ;
  5. Politique Étrangère.

La candidat souhaiterait reformer les institutions burkinabè qu’elle trouve lourde, non efficace et peu républicaine. Pour cela, elle préconise la création d’une chambre des sages, permettant de rééquilibrer les pouvoirs et de permettre aux burkinabè de se sentir de plus en plus protégés par leur système. Pour atteindre son objectif, elle souhaite moderniser les institutions et rééquilibrer les pouvoirs entre l’Exécutif et le Parlement et au sein de l’Exécutif, entre le Président de la République et le Premier Ministre. Sa nouvelle trouvaille est d’instaurer une langue nationale officielle au Burkina Faso en plus du Français.

Dans son programme, elle compte s’attaquer aussi à la reforme de l’institution judiciaire. Pour elle, toute justice performante répondant aux attentes des justiciables et respectueuse du peuple repose sur un État de droit. Alors, elle propose la restauration de l’État de droit et l’inscription de la liberté d’expression, la protection des journalistes et de leurs sources d’information ainsi que la liberté d’association dans une charte de la démocratie.

La candidate Yeli Monique compte aussi réduire le train de vie de l’État et optimiser le budget de fonctionnement de l’État par la bonne gouvernance et notamment la limitation du nombre de ministère et les portefeuilles à rang ministériel.

Elodie GUIGMA, stagiaire

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