Assassinat des deux membres de l’ODJ: “Plus jamais ces types d’assassinat dans notre pays” selon BAZIE Bassolma
L’Union d’Action Syndicale (UAS) a rencontré des hommes de médias pour dénoncer le tournant répressif qu’amorcent les autorités de notre pays ce lundi 8 juillet 2019.
Présidé par Bassolma BAZIE, les points qui ont conditionné la tenue de cette conférence de presse sont les différentes tentatives que le gouvernement use pour museler la presse et les différentes unités syndicales. Comme exemple ils ont cité les tentatives par deux fois d’adopter une loi antigrève et remettre en cause les droits et les acquis des travailleurs de la fonction publique.
Pour les conférenciers du jour, on assiste de nos jours à la répression contre les mouvements syndicaux et ont cité en exemple les assassinats des deux membres de l’ODJ qui se rendaient à une convocation du haut commissaire dans le Yagha. Cette situation selon les conférenciers, est inquiétante du fait que les autorités refusent de mettre les moyens pour que l’autopsie des deux camarades soit faite. Pour Monsieur Bassolma BAZIE, tous les burkinabè doivent dénoncer cette forfaiture afin que “Plus jamais ces types d’assassinat ne se reproduisent dans notre pays”.
En attendant les résultats de l’autopsie, l’UAS a envoyé des correspondances à transmis des correspondance à tous les démembrements, les invitant à rester mobiliser pour les mots d’ordre à venir. C’est face à cette situation critique de notre pays, que l’UAS compte mobiliser ces membres avec ou sans autorisation du gouvernement pour exiger la protection des citoyens et de leurs biens. Par cette lutte, l’UAS souhaite que “La lumière sur les assassinats notamment ceux de CISSÉ Fahadou et de BALIMA Hama » soit faite et que « le châtiment des commanditaires et des exécutants et pour dénoncer et rejeter les exécutions sommaires et les règlements de compte sous le couvert de la lutte contre le terrorisme » voit le jour.