Affaire COTRADIS/FENIE BROSSETTE : L’entreprise burkinabè COTRADIS réclame ces 1 milliards 70 millions d’indemnités
L’entreprise COTRADIS n’est toujours pas rentrée dans ses droits. Flouée dans une affaire de commandes d’engins roulants, l’entreprise burkinabè COTRADIS dénonce la non coopération des autorités marocaines. Pire, les employés de ladite employés dénoncent la violation du droit international et du droit du travail. Malgré le fait que COTRADIS ait gagné son procès contre l’entreprise marocaine FENIE BROSSETTE refuse de s’exécuter. Pourtant, il y a des victimes mortelles et des handicapés professionnels, soit 300 chômeurs. C’est ainsi que s’est tenue à Ouagadougou, ce 02 juin, une conférence de presse de la Coalition des associations justice pour les employés décédés et mutilés de COTRADIS.
Selon les conférenciers, l’entreprise COTRADIS a passé une commande de 20 camions de types tracteurs IVECO avec l’entreprise marocaine FENIR BROSSETTE pour faire face à sa demande. Comme convenu le contrat fut livré et camions mis en service pendant une durée de 7 mois. Ainsi débute le calvaire sur la qualité des engins car les problèmes incessants font surface (les cassures des garde-boues, la surconsommation des camions et les châssis fissurés) empêchant leur bonne utilisation.
« COTRADIS procède donc à une notification du constat à son fournisseur FENI BROSSETTE sans en obtenir la réponse. C’est alors que COTADIS décide de faire une expertise sur la qualité des engins et le résultat de cette expérience fut amère, car la capacité de tous ces engins était inférieure aux caractéristiques énoncées dans la commande de COTRADIS », disent-ils.
Face au refus du fournisseur FENIE BROSSETTE de reconnaitre la mauvaise qualité de ses engins, COTRADIS porte l’affaire en justice au Burkina, Cote d’Ivoire, et gagne les procès. L’entreprise FENIE BROSSETTE condamnée à payer 1 milliards 70 millions d’indemnités, à COTRADIS refusent de s’exécuter.
C’est pour énoncer la mauvaise foi de l’entreprise FENIE BROSSETTE que les conférenciers qui appellent l’opinion nationale et internationale à témoin, réclament d’autres part la réparation des victimes mortellement fauchées comme Barthlemy Tondé, Adama Ouattara (amputé au bras gauche) et Armel Bationo handicap à vie).
Pour les conférenciers, remparer les préjudices, c’est aussi apaiser les familles des victimes, assurer la reprises des travaux de l’entreprise COTRADIS et donner l’espoir à 300 employés au chômage.
Les conférenciers demandent d’émettre un mandat d’arrêt international contre l’entreprise FENIE BROSSETTE. Ils exigent que le Maroc, pays dans lequel est hébergée l’entreprise FENIE BROSSETTE assure la résolution du litige. Les conférenciers n’excluent pas un sit-ing devant l’ambassade du Maroc au Burkina Faso, le 08 juin prochain pour dénoncer le statu quo.
Les conférenciers demandent aussi aux autorités du Burkina Faso d’aider à la résolution dudit litige.
Van Marcel OUOBA, Glumu.info