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FESTIC 2020: Un regard porté sur l’histoire de l’identité monétaire africaine

Le Cinéma Numérique Ambulant Afrique (CAN) tiendra du 12 au 18 Décembre 2020, la troisième édition du festival des Identités culturelles (FESTIC) à Ouagadougou. Le comité d’organisation du festival sous la houlette de Wendlasida Ouédraogo, a donné les différentes articulations de cette troisième édition aux hommes de médias ce vendredi 4 Décembre 2020 à l’espace culturel Gambidi.

Contribuer à la promotion et à la sauvegarde des richesses culturelles en voie de disparition, c’est l’objectif spécifique du festival. Pour ces 7 jours d’activités, le FESTIC prévoit des séances de projection de 22 films provenant de 15 pays. C’est entre autres 13 courts métrages, 3 longs métrages et 6 moyens métrages. Outre ces projections, il est prévu un panel sur le thème  » L’ histoire de l’identité monétaire africaine » avec Dr Hamidou Sawadogo, économiste monétaire, Jacob Yarabatioula, sociologue, Justin Ouoro, Sémioticien et enfin Didier Zoungrana, économiste également. Tous discutera le thème le samedi 17 décembre2020 à l’ Université Thomas Sankara. Le choix du thème n’est pas fortuit selon Wendlasida Ouédraogo, responsible du festival “Pour nous il s’agit de faire des monnaies dites coloniales depuis l’avènement de la colonisation, de leur évolution, du sens des récentes constatations et des difficultés à battre des monnaies africaines”. Pour cette année, le FESTIC compte mettre à l’honneur une société burkinabè. Il s’agit des yarsés. Le choix n’est pas fait par hasard à entendre le responsible du festival. C’est en effet à cause de leur renommée en tant que colporteurs qu’ils ont été choisis pour cette 3eme édition.

Cette journée qui a été dédiée sera marquée par deux grandes activités. La première est la rencontre d’échange avec Me Frédéric Titinga Pacéré, parrain de l’ événement et la séconde activité est la nuit de la Résistance toujours à l’espace culturel Gambidi. C’est autour d’un feu de bois agrémenté par des mets et jus traditionnelles que Rigoberto Ilboudo, journaliste à la radio Nationale et Seydou Kouanda, article musicien de la communauté yarsé animeront cette nuit.

Le Festival décernera 4 prix officiels au meilleur film fiction, au meilleur documentaire, au gagnant du choix du public et au lauréat du prix spécial du jury. Pour cette troisième année, le FESTIC a rajouté des innovations à savoir la participation des jeunes et le marché sans monnaie. En effet, “Nous souhaitons que le maximum de jeunes voient les films.Le FESTIC a invité des établissements sécondaires et supérieurs, des cinés clubs”. Le Sup Jeunesse, IAM, Université Aube Nouvelle, la Sainte Colette et le Clap en herbe auront chacune une soirée qui leurs seront dédiée. Quant au marché sans monnaie, il s’agit de faire vivre et revivre les uns et les autres l’ époque du troc. C’est à dire donner quelque chose que l’on possède à une personne qui n’en a pas pour prendre une autre chose qu’il possède et que l’on ne possède pas. Le FESTIC c’est du 12 au 18, à l’ espace culturel Gambidi, à l’ Université Thomas Sankara et au quartier Ouidi de la ville de Ouagadougou. L’entrée est libre et gratuite et le festival est placé sous le patronage d’Abdoul Karim Sango, ministre en charge de la culture.


Elodie Guigma , Stagiaire

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