ActualitésSociété

Situation nationale : « la CCVC se place dans le camp de ceux et celles qui luttent pour une meilleure défense des intérêts matériels et moraux de notre peuple »

La situation nationale burkinabè est marquée par trois (03) faits majeurs. Ce sont : la crise sanitaire provoquée par le coronavirus (COVID-19), la crise sécuritaire et la vie chère. Ils ont fait l’objet de la conférence de presse de la Coalition de Lutte Contre la Vie Chère, la Corruption, la fraude, l’Impunité et pour les Libertés (CCVC), le mercredi 29 avril 2020.

La crise sanitaire provoquée par le coronavirus (COVID-19), la crise sécuritaire et la vie chère, sont depuis ces dernières semaines, constamment à la UNE de l’actualité. Un constat fait par le CCVC. Toutefois, la Coalition estime que : « La pandémie du coronavirus a ravi la vedette, reléguant les deux autres à l’arrière-plan, pas parce qu’ils ne sont pas importants mais simplement parce qu’ils ne permettent pas, d’une part, aux autorités gouvernementales de camoufler leur impuissance dans la gestion des problèmes du pays et d’autre part, parce qu’ils ne leur apportent pas de l’argent frais, termes chers à nos gouvernants ».

Pour le CCVC, l’incurie et l’impréparation des gouvernants face à cette pandémie, interroge de façon légitime sur la validité des politiques libérales érigées en dogme et appliquées sans discontinuer sur la planète depuis des décennies. « Elles interpellent sur la nécessité d’un monde fondé sur des bases plus justes, plus favorables aux peuples », a-t-elle déclarée.

Au Burkina Faso, les premiers cas ont été officiellement déclarés le 09 mars 2020 dans un contexte de lutte généralisée des travailleurs, se souvient la Coalition. Elle a par ailleurs rappelé que depuis lors,  « cette maladie n’a cessé de prendre de l’ampleur au sein des populations faisant de notre pays l’un des pays les plus touchés sur le continent africain ». En effet, à ce jour 29 avril, on dénombre 638 personnes infectées, 476 guérisons et 42 morts.

Le terrorisme est un autre aspect de la crise qui sévit au Burkina Faso, a poursuivit la CCVC dans sa déclaration. Elle a reproché au Gouvernement en place, « la gestion hasardeuse » du phénomène qui a  pour conséquence la dégradation sans cesse continue des conditions de vie des populations.

Le pouvoir MPP et alliés, véritables prédateurs du pouvoir d’achat et des libertés se sont montrés incapables d’apporter des réponses à la vie chère qui tenaillent les populations, a déclaré Dominique Yaméogo, responsable de la section CCVC de Boulmiougou.

C’est face à la situation telle que décrite, que la CCVC de la ville de Ouagadougou estime se positionner dans le camp de « ceux et celles qui luttent pour une meilleure défense des intérêts matériels et moraux de notre peuple ». Dans ce sens, elle a demandé entre autres : la prise en charge correcte des agents de santé, éléments indispensables pour un traitement adéquat de la pandémie ; la prise de mesures idoines en rapport avec le degré de la pandémie en équipant les services de santé, en augmentant les centres de dépistage et en mettant à la disposition des patients les produits nécessaires à leur traitement ; la sécurisation des populations et de leurs biens ; la prise de mesures nécessaires pour assurer la fourniture d’eau et d’électricité à toute la population, particulièrement en cette période de fortes chaleurs  et la mise à la disposition des populations des produits de première nécessité en quantité et en qualité à des coûts accessibles.

Valea, Gulmu Info

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *