L’on a encore en mémoire les 25 décès enregistrés au cours du mois de janvier 2019 dans les communes de #Botou et #Kantchari (province de la Tapoa). Ces décès jugés mysterieux par certains membres de la communauté villageoise ont entrainé la séquestration de femmes âgées accusées d’être à l’origine par sorcellerie.

Dés que les autorités sanitaires et administratives ont été informées de la situation, des équipes de la Direction Régionale de la Santé et du district sanitaire de Diapaga ont été dépêchées pour mener des investigations. Après les analyses des prélèvements, la méningite de type C s’est révélée être la cause de ces déces.

Une campagne de vaccination pour circonscrire les foyers, s’est déroulée du 8 au 13 février 2019 .

Tous les CSPS des deux communes de Botou et de kantchari et le CSPS de Tapoa Djerma relevant de la commune de Diapaga sont concernés par cette campagne. Au Jour 4 de cette opération la couverture moyenne etait de plus de 90%. Grâce à des actions de communication, de sensibilisation, menées par les acteurs (agents de santé elus locaux autorités administratives, coutumières et religieuses) les populations ont adhéré et sont sorties nombreuses pour se faire vacciner. a précisé #Docteur_Natyon_Dieudonné_SOMA, Directeur Régional de la Santé de l’Est.

Face à cette épidémie. Les agents en charge de l’opération ont certes connu des fortunes diverses, mais ont pu conduire efficacement l’opération à son terme.

En dépit des contraintes diverses liées à une opération de ce genre la campagne s’est déroulée à la grande satisfaction de tous les acteurs s’est réjouit Docteur_Bayili Médecin Chef du District Sanitaire par intérim de Diapaga.

La réaction diligente des autorités au niveau central, régional provincial et communal a permis de contenir la maladie. Aucun cas de décès dû à la méningite n’a été signalé depuis le 28 janvier 2019. La prise en charge des malades diligemment organisée par le personnel soignant est gratuite.

La lutte contre cette maladie nécessité la prise de mesures individuelles et collectives

Nous sommes en période d’harmattan, période très favorable à la survenue et à la propagation de la méningite. Il faut prendre des mesures telles :

-induire les narines de beurre de karité ,

• utiliser les cache_nez pour
• se protéger de la poussière,
• Eviter de manipuler les malades
  -Consulter au Centre de santé le plus proche en cas de fièvre, de maux de tête ou de raideur du cou a martelé Docteur #Natyon_Dieudonné_SOMA

Le Burkina Faso a connu plusieurs épisodes d’épidémies de méningite, les enfants et les femmes en ont toujours payé le plus lourd tribut. Tirant les enseignements, le vaccin contre la méningite est inscrit depuis quelques années dans le programme élargi de vaccination, ce qui permet à ceux-ci d’ être vaccinés dès leur bas âge, a précisé docteur #Natyon_Dieudonné_SOMA, Directeur Régional de la Santé de l’est.

Service de Communication, de la Presse et des Relations Publiques Gouvernorat/Est/Fada N’Gourma.